Traductions littéraires

De nombreuses traductions littéraires parmi lesquelles :

Bush s’en va-t-en guerre

de Bob Woodward
Editions Denoël
Titre original : Bush at War
Année de parution : 2003

Traduit en collaboration avec Corinne Julve et Annick Le Goyat.

Fidèle à sa méthode journalistique, fondée sur l’interview et le recoupement des sources, Bob Woodward nous entraîne dans les coulisses du pouvoir, au coeur même de l’action. Avec lui, nous entrons dans le Bureau ovale d’où l’on suivra, heure par heure, la mise en place de l’implacable machine de guerre américaine contre le terrorisme, de l’Afghanistan à l’Iraq.

Entretiens exclusifs avec le président et ses conseillers spéciaux (de Dick Cheney à Condoleezza Rice en passant par Colin Powell ou Donald Rumsfeld), actions diplomatiques et opérations secrètes de la CIA, Woodward tisse, avec ce document exceptionnel, le récit haletant et inquiétant de l’offensive de l’administration Bush.

Woodward est journaliste au Washington Post. Il a publié en 1974 Watergate : Les Fous du Président (en collaboration avec Carl Bernstein), l’extraordinaire enquête qui a révélé ce scandale et précipité la chute du président Nixon. Il est l’auteur d’une dizaine de livres dont un document sur la CIA, un autre sur la campagne présidentielle, ainsi qu’un ouvrage sur les années Clinton. Il vit à Washington.

bush s'en va-t-en guerre
g de john berger

G.

de John Berger
Editions de l’Olivier
Titre original : G.
Année de parution : 2002

Qui est G. ?
Un personnage de fiction. Il est la réincarnation moderne de Don Juan. Né en 1889, fils illégitime d’une aristocrate anglaise et d’un négociant italien, il meurt à Triste, le jour où l’Italie déclare la guerre à l’empire austro-hongrois, en mai 1915.
Pourquoi « G » ?
Parce que la lettre « G » renvoie à deux personnages mythiques : Don Giovanni, Garibaldi. L’érotique et le politique.
Qu’est-ce que G ?
G. est un des grands romans européens de la deuxième moitié du XXè siècle.
Epique, il est traversé par le grondement des masses en révolte, le souffle des guerres, mais aussi le sillage des premiers héros de l’aviation.
Intimiste, il reconstruit le monde perdu de l’enfance, explore celui du désir et du sentiment amoureux.
Expérimental, il pousse le langage jusqu’à ses limites. Matérialiste, il doit beaucoup à Marx, mais surtout à Diderot –le Diderot du Neveu de Rameau- et aux écrivains érotiques du XVIIIè, dont il retourne le propos : avec G., Don juan ne vient plus asservir les femmes à son désir, mais les libérer. « G. est une affaire hautement littéraire, enracinée dans la tradition moderniste. Il nous ramène à La Conscience de Zeno d’Italo Svevo, et à L’Homme sans qualités de Robert Musil. » George Steiner. G. a obtenu le Booker Prize en 1972.

Photocopies

de John Berger
Editions de l’Olivier
Titre original : Photocopies
Année de parution : 1999

En composant ce recueil, John Berger a voulu réaliser une frise, en ensemble de textes dont la juxtaposition bord à bord donnerait une vue panoramique du vécu européen : des instants de vie, à la fin de ce siècle. Une femme à bicyclette, un home tenant la bride d’un cheval, un peintre, un photographe, un philosophe, un gardien de troupeau –autant de portraits où se dessine en creux la figure des Temps Modernes. Mais ces « photocopies » nous parlent aussi de leur auteur : un irréductible qui, envers et contre tout, continue à lutter. Ce livre est un bijou, pour moi. Une référence poétique.

photocopies
retiens ton souffle de Carolyn Coman

Retiens ton souffle

de Carolyn Coman
Editions L’Ecole des Loisirs, collection Médium
Titre original : What Jamie saw
Année de parution : 1997

Jamie s’est réveillé au milieu de la nuit. Les pleurs de sa petite soeur Nin étaient entrés dans son rêve, mais ce ne sont pas eux qui l’ont réveillé. Il a ouvert les yeux et, juste à cet instant, il a vu Van lancer le bébé, lancer sa petite soeur Nin à travers la pièce, et il a vu sa mère apparaître dans la chambre et lever les bras juste à temps pour la rattraper.
Ensuite ils sont partis, Nin, sa mère et lui. Ils sont allés vivre dans la caravane d’Earl qui ressemble à un grille-pain en argent posé à flanc de colline, au milieu de nulle part.
Là, tous les trois, ils sont bien. Jamie pense qu’ils sont les seuls survivants d’une catastrophe, eux et Earl, qui vient de temps en temps les ravitailler et s’assurer qu’ils n’ont besoin de rien.
Ils pourraient rester là toute la vie. Mais Noël approche, il va y avoir une fête au collège de Groveton. Et puis un jour, il faudra retourner à l’école.
Et un autre jour, fatalement, il faudra croiser Van.

Qui va là ?

de John Berger
Editions de l’Olivier
Titre original : To the wedding
Année de parution : 1996

Zdena arrive de Bratislava en autocar. Jean Ferrero, lui, ne se déplace qu’à moto. Ils ont rendez-vous à Venise pour marier leur fille.
Elle a vingt-quatre ans, elle s’appelle Ninon. Elle ne pense qu’à Gino, son fiancé.
Mais quelqu’un va troubler la fête. Quelqu’un ou plutôt quelque chose d’innommable, qui pèse sur cette fin de siècle comme une malédiction : « Maintenant, dit Ninon, quand la sentinelle demande : Qui va là ? Je réponds : la Peste. »
Ninon est séropositive. Parce qu’elle a passé la nuit sur la plage avec un garçon qu’elle ne connaissait pas, elle est désormais condamnée à mort.
Alors, dans un dernier sursaut, Ninon et Gino décident de conjurer le sort à leur manière…

Cette histoire contée par un aveugle dont la voix éveille des échos tragiques est aussi un poème sur l’Europe où vivront nos enfants, un voyage à travers ce continent aux paysages admirables, sur lesquels plane une invisible menace mais où se cache aussi un espoir inattendu.
John Berger est né à Londres en 1926. Ecrivain engagé, scénariste, critique d’art, il a obtenu le Booker Prize pour son roman G. Et le prix Pétrarque de littérature en Allemagne.

qui va là ? de Berger
Nu en hiver de Jerome Brooks

Nu en hiver

de Jerome Brooks
Editions de l’Ecole des Loisirs, collection Médium
Titre original : Naked in winter
Année de parution : 1992

Yom Kippour, 1947, Chicago.
Entre sa nouvelle maison, près de l’aéroport de Midway, et la synagogue, il n’y avait pas moins de vingt-cinq kilomètres. Jake Ackerman avait décidé de les faire à pied. Là-bas il retrouverait le Cousin, le Canard et Benny, qui ne manqueraient pas de l’acclamer, ou presque, se disait-il. N’était-ce pas leur vieux copain qui réapparaissait !…
C’avait été une autre vie du jour où P’pa avait lâché la nouvelle, comme une bombe : M’man, Jake et lui devaient déménager, pour aller au bout du monde, près de sa boutique de barbier, laissant loin derrière les copains d’école et la si complaisante Adrienne Himmel.
Mais quand le soleil fut monté bien haut dans le ciel, Jake eut une drôle de surprise. Une de plus dans la série…
A seize ans, il ne cesse d’être surpris : par son frère aîné, Mike, marié, patron du restaurant M et F, pour qui il travaille à temps partiel ; par certaines révélations sur le passé de P’pa, le présent de M’man, et par le futur qu’il imagine avec cette Roberta Hubbard nouvellement découverte. Une Roberta qui a débarqué un jour au M et F et a fait une crise d’urticaire.
Moins facile qu’Adrienne, elle est encore bien plus belle. Et pour elle, Jake, « jeune homme souterrain », remontera des profondeurs obscures du doute, jusqu’à la lumière.
La longue marche, c’était rien. Il est prêt pour la course.Un livre fascinant et qui est passé inaperçu…