Aperçus biographiques

Elisabeth Motsch petite fille

Je suis née en 1949 à Paris. Mon père, cadre à la SNCF, s’est acheté un appareil photo. C’est la technique qui l’intéresse. Ma mère sera institutrice Freinet pendant quelques années. Ils ne s’entendent pas. J’attrape une coqueluche, jamais guérie.

Mes grands-mères : la Corrézienne et la Lorraine. Deux vies de souffrance, mais le bonheur dans les marguerites !

Les grand-mères d'Elisabeth Motsch
Jeu de boules avec Elisabeth Motsch

A 7 ans je suis violée par un inconnu. Je me souviens de tout.

Là, à 9 ans, je joue avec mes frères. Ma petite sœur court à côté des boules. L’énergie des filles, l’inquiétude des gars !

A 12 ans je suis en dépression et veux mourir.

A 16 ans j’entre à l’École normale d’institutrices pour gagner ma vie le plus vite possible. Grandes amitiés.

Elisabeth Motsch avec le Grand-Père

A 17 ans j’adhère au PSU.

A la Fac de Nanterre, j’étudie la littérature anglaise, la psychologie et l’histoire de l’art. J’y donne des cours d’alphabétisation. Je crée un groupe MLF avec des étudiantes. Plus tard un ami me proposera d’adhérer à Révolution !  J’y ferai des rencontres décisives.

Elisabeth Motsch en mini bleue
Le groupe Carabosse

Années 70. Avec des copines j’ouvre la librairie Carabosse et plus tard, le café littéraire « Barcarosse ». Un haut lieu féministe où ça grouille de monde et d’idées. On échange des adresses, des écrits, on participe à tout ce qui bouge du côté du féminisme. On a des intuitions géniales et des actions souvent ridicules, on mélange tout mais on avance. On est sauvées de l’enflure par une perpétuelle autodérision. C’est une photo de retrouvailles, vingt ans après.

Années 80 : Avec Jean Lévi et des amis, je crée un lycée expérimental, autogéré et public. J’y suis professeur d’anglais. On veut enseigner autrement, redonner du goût aux études. Mais le doute me prend. J‘essaye de m’échapper du réel par la musique et les arts en général. Je suis mère de deux, puis trois garçons, à qui je communiquerai ce goût des arts et pour qui j’écrirai des livres.

Les enfants d'Elisabeth Motsch
Manou et Elisabeth Motsch

Années 90: Je deviens traductrice littéraire et écrivaine. Je publie des livres pour la jeunesse à L’Ecole des loisirs. Grasset publie mon « premier roman », envoyé par la poste. Là, je suis avec mon fils aîné, au Théâtre des Champs Elysées. Il a l’air de rêver de belles salles, qu’il aménagera un jour.

Je cherche des équilibres entre des forces contraires. Là, c’est la teuf du livre à Épinal. Clair Arthur, artiste organisateur, nous emmène en balade et me prend en photo lors d’une tentative d’envol. 

Envol
Elisabeth Motsch et l'arbre de Noel

Années 2000 : Je publie beaucoup. J’interviens dans des bibliothèques, des classes, des festivals. Là je suis invitée dans une classe primaire, un plaisir !  

Dernières nouvelles : L’amour de ma vie avec ma petite fille.

L'amour de sa vie, Elisabeth Motsch
Joachim autiste asperger et vitrailliste

Mon fils Joachim, autiste Asperger et vitrailliste

Le confinement ! Mon fils Florent va-t-il échanger ses partitions musicales contre des recettes de cuisine ?

Éditions Le Chant des Voyelles

J’écris toujours. Contrariée de voir de beaux textes non publiés, je me suis  lancée dans l’édition littéraire. Beaucoup de travail et de soucis mais des découvertes extraordinaires ! A suivre sur editionslechantdesvoyelles.com